Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
Monsieur le ministre, quel est l’enjeu de cette rencontre d’appropriation du document de Stratégie nationale de développement 2020-2030 ?
Cette stratégie fixe les objectifs de développement que le Cameroun, à travers les différentes actions de politiques publiques et l’implication du secteur privé, compte réaliser dans l’optique de l’atteinte de l’émergence en 2035. Au niveau de notre département ministériel, en échos aux hautes directives du chef de l’Etat, nous avons voulu que nos collaborateurs puissent, non seulement s’approprier les différentes matières de la Stratégie, mais par la suite, nous souhaitons veiller à un accompagnement solide, robuste et réussi de la mise en œuvre.
Cette rencontre qui regroupe certains collaborateurs, va traiter de l’appropriation de la SND 30, en discutant de trois principaux axes : les grandes orientations, c’est le premier thème où nous allons ressortir les principaux piliers et les objectifs visés. Le deuxième axe porte sur la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation. La mise en œuvre pour garantir que le plan stratégique qui a été élaboré soit mis en œuvre convenablement et de manière satisfaisante sur le terrain, notamment sur l’ensemble du territoire.
La troisième thématique est relative à la mobilisation du secteur privé, des acteurs de l’administration et de l’ensemble des partenaires pour la réalisation de cette stratégie nationale de développement. Nous pensons qu’en discutant en interne, nous avons la possibilité d’accompagner le mieux possible différents autres acteurs et veiller à ce que les objectifs du SND30 dans sa phase 2, puissent véritablement être ressentis par les différentes couches de la population.
Comment vous organisez-vous pour que la SND soit perçue comme une priorité pour tous les agents économiques ?
Il est question d’une transformation structurelle de l’économie, c’est-à-dire d’une démarche visant un développement inclusif. Il est donc question d’atteindre un taux de croissance moyen de 8% sur toute la période. Après cet atelier, nous allons passer à la phase communication, pour l’appropriation auprès des différents acteurs sur le terrain.
Nous comptons descendre sur le terrain dès que nous aurons terminé au niveau central afin de partager avec la population, les intervenants de la société civile, ceux du secteur privé, les représentants au niveau des conseils régionaux et les universitaires qui suivent avec intérêt toute cette démarche. C’est un processus ouvert, large et inclusif qui, à la fin, voudrait que notre pays puisse être dans la loge des pays émergents nouvellement industrialisés, un pays où le climat des affaires est propice aux investissements. Un pays où les habitants sont satisfaits de leurs conditions de vie.
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